Tout est affaire de synchronisme : une leçon de Derek Ingram
Disputer le Tournoi des Maîtres est un défi pour un athlète, encore plus quand c’est la première fois. Ce n’est pas non plus une sinécure pour un entraîneur.
Derek Ingram, entraîneur-chef de la formation masculine d’Équipe Canada, a pris les bouchées doubles dans les mois précédant le Tournoi des Maîtres, aidant l’étoile canadienne Corey Conners, l’un des sept amateurs du tableau, à vire de façon positive cette formidable expérience.
Ingram, qui assistait également à son premier Tournoi des Maîtres, a recouru à un mantra simple : « mettre la balle dans le trou ». Parfois, dans le grand ordre d’un championnat majeur, ce sont les petites choses qui comptent.
« Il faut se rappeler que c’était Corey Conners qui devait mettre la balle dans le trou, de dire Ingram. À chaque seconde de chaque journée, il devait sentir que je le soutenais totalement. Il ne fallait surtout pas l’inonder de conseils et paniquer. Le mot d’ordre était à la patience. »
Rétrospectivement, il explique qu’il n’est pas toujours facile pour un entraîneur de proférer toujours les bonnes paroles 12 ou 14 heures par jour.
« Il est impossible de savoir quelle chose dite durant la journée fera la plus grande différence. Tout est affaire de synchronisme – et il ne faut pas oublier qu’il vaut parfois mieux se taire », déclare Ingram, membre de classe « A » de la PGA du Canada.
Conners, 23 ans, a obtenu son visa pour le Tournoi des Maîtres en 2014, grâce à sa deuxième place au Championnat amateur masculin des États-Unis. L’Ontarien de Listowel a été le meilleur amateur sur le parcours Augusta National, un fait impressionnant mais qui ne surprend pas Ingram.
« Le temps fort a été la carte de 69 qu’a signée Corey en deuxième ronde. Il a joué comme je sais qu’il en est capable, de dire Ingram. C’est quelque chose de spécial de jouer aussi bien sur un parcours aussi difficile et lors du plus important tournoi au monde. Mais Corey est un joueur de cette trempe. »
Diplômé de Kent State, Conners est devenu professionnel cette semaine à l’occasion du tournoi RBC Heritage, accédant du même coup à la formation Jeune pro d’Équipe Canada. La formation compte maintenant cinq hommes, ce qui, selon Ingram, est à la fois un signe positif et un nouveau défi.
« D’abord, je suis très content de l’existence du programme Jeune pro. Nous avons cinq joueurs vraiment talentueux. Mon défi, c’est d’assister à des tournois qui sont disputés sur plusieurs circuits. Cela dit, ces gars-là sont très solides et je suis fier de ce que nous avons fait pour leur apporter notre soutien. »
Ingram sourit quand on lui demande s’il a été en mesure de frapper quelques balles à Augusta.
« Je n’ai pas eu le temps, car ma responsabilité, c’était de soutenir Corey de mon mieux. De plus, Augusta a des horaires très serrés. La prochaine fois peut-être. »
Derek Ingram, entraîneur-chef de la formation masculine d’Équipe Canada, a pris les bouchées doubles dans les mois précédant le Tournoi des Maîtres, aidant l’étoile canadienne Corey Conners, l’un des sept amateurs du tableau, à vire de façon positive cette formidable expérience.
Ingram, qui assistait également à son premier Tournoi des Maîtres, a recouru à un mantra simple : « mettre la balle dans le trou ». Parfois, dans le grand ordre d’un championnat majeur, ce sont les petites choses qui comptent.
« Il faut se rappeler que c’était Corey Conners qui devait mettre la balle dans le trou, de dire Ingram. À chaque seconde de chaque journée, il devait sentir que je le soutenais totalement. Il ne fallait surtout pas l’inonder de conseils et paniquer. Le mot d’ordre était à la patience. »
Rétrospectivement, il explique qu’il n’est pas toujours facile pour un entraîneur de proférer toujours les bonnes paroles 12 ou 14 heures par jour.
« Il est impossible de savoir quelle chose dite durant la journée fera la plus grande différence. Tout est affaire de synchronisme – et il ne faut pas oublier qu’il vaut parfois mieux se taire », déclare Ingram, membre de classe « A » de la PGA du Canada.
Conners, 23 ans, a obtenu son visa pour le Tournoi des Maîtres en 2014, grâce à sa deuxième place au Championnat amateur masculin des États-Unis. L’Ontarien de Listowel a été le meilleur amateur sur le parcours Augusta National, un fait impressionnant mais qui ne surprend pas Ingram.
« Le temps fort a été la carte de 69 qu’a signée Corey en deuxième ronde. Il a joué comme je sais qu’il en est capable, de dire Ingram. C’est quelque chose de spécial de jouer aussi bien sur un parcours aussi difficile et lors du plus important tournoi au monde. Mais Corey est un joueur de cette trempe. »
Diplômé de Kent State, Conners est devenu professionnel cette semaine à l’occasion du tournoi RBC Heritage, accédant du même coup à la formation Jeune pro d’Équipe Canada. La formation compte maintenant cinq hommes, ce qui, selon Ingram, est à la fois un signe positif et un nouveau défi.
« D’abord, je suis très content de l’existence du programme Jeune pro. Nous avons cinq joueurs vraiment talentueux. Mon défi, c’est d’assister à des tournois qui sont disputés sur plusieurs circuits. Cela dit, ces gars-là sont très solides et je suis fier de ce que nous avons fait pour leur apporter notre soutien. »
Ingram sourit quand on lui demande s’il a été en mesure de frapper quelques balles à Augusta.
« Je n’ai pas eu le temps, car ma responsabilité, c’était de soutenir Corey de mon mieux. De plus, Augusta a des horaires très serrés. La prochaine fois peut-être. »