Des nouvelles de l’aile formation—Working for Golf
Par Glenn Cundari, Directeur technique
J’écris ce blogue assis sur mon lit à l’hôtel — le même lit sur lequel j’ai expérimenté mon premier tremblement de terre il y a quelques jours — à Lima, au Pérou. Je suis ici pour travailler au nom de la R&A des PGA européenne au sein du programme ‘’Working for Golf Program’’, qui soutient les entraîneurs et la fédération péruvienne de golf dans son développement.
Un des objectifs du blogue de cette semaine est de raconter l’histoire de l’un des parcours de golf les plus inspirants que j’ai jamais visité. San Bartolo Golf Course, juste à l’extérieur de Lima, m’a fait une plus grande impression que le ‘’Amen corner’’ d’Augusta, le ‘’Road Hole’’ de St. Andrews et le 18e à Pebble Beach.
On me dit qu’une fourgonnette remplie d’enfants arrivera sous peu. Le long d’une route très poussiéreuse (Lima reçoit environ 12mm de pluie chaque année) circule une fourgonnette blanche. Elle s’arrête à proximité de l’endroit où nous nous tenons et ma première pensée est “comment se fait-il que les portes de cette fourgonnette transportant les enfants de la communauté locale ne soient pas tombées?”
Les enfants sont surexcités et explosent en dehors de la fourgonnette.
Comme ils disent bonjour à leurs entraîneurs, trouvent leurs stations et organisent leur équipement, chaque junior—sans qu’on le lui demande—s’avance vers moi, me serre la main et me souhaite la bienvenue sur son parcours. Ont-ils été informés qu’un étranger était présent et qu’il fallait être poli? Non, d’autres visiteurs reçoivent le même traitement que moi.
San Bartolo est ma première expérience d’un parcours aux allées recouvertes de sable avec des verts qui sont un mélange de sable et d’huile. Seul le vert de pratique est recouvert de gazon. Selon les normes nord-américaines, cette communauté et ce club de golf seraient considérés comme pauvres.
Toutefois, il y a vraiment un sentiment de plaisir ici. Ces enfants expérimentent un plaisir sincère, significatif et durable. Ils travaillent également très fort à améliorer leur jeu.
Comme l’illustrent certaines photographies, il y a plusieurs outils didactiques et presque tous sont faits maison. Les enfants alternent entre la pratique des coups roulés, du jeu court, de l’élan complet, des sauts, de la technique de frappe, du lancer et du botté — c’est le développement à long terme de l’athlète (DLTA) en action. J’enverrais mes propres enfants dans ce programme n’importe quand.
Personnellement, un des moments forts de ma visite a été le privilège qui m’a été donné d’aider à remettre les prix mensuels aux juniors ayant le mieux travaillé. Ce qui rend cette présentation si différente de toutes les autres, c’est le fait que les juniors reçoivent un panier d’épicerie pour soutenir leur famille. À ce moment-là, j’ai eu de la difficulté à assimiler l’expérience — et je ne suis pas certain d’avoir réussi encore. Pour dire les choses simplement, je n’avais jamais expérimenté le golf de cette manière.
Après avoir discuté, avec l’aide d’un traducteur, avec l’entraîneur Luis, je ne suis pas certain qu’il est conscient de la qualité du programme qu’il dirige. Je le félicite et je sens le besoin d’avoir ma photo avec un vrai chef de file du golf.
**Des nouvelles de l’aile formation est un blogue hebdomadaire rédigé par différents membres du personnel du département national de la formation de la PGA du Canada**
J’écris ce blogue assis sur mon lit à l’hôtel — le même lit sur lequel j’ai expérimenté mon premier tremblement de terre il y a quelques jours — à Lima, au Pérou. Je suis ici pour travailler au nom de la R&A des PGA européenne au sein du programme ‘’Working for Golf Program’’, qui soutient les entraîneurs et la fédération péruvienne de golf dans son développement.
Un des objectifs du blogue de cette semaine est de raconter l’histoire de l’un des parcours de golf les plus inspirants que j’ai jamais visité. San Bartolo Golf Course, juste à l’extérieur de Lima, m’a fait une plus grande impression que le ‘’Amen corner’’ d’Augusta, le ‘’Road Hole’’ de St. Andrews et le 18e à Pebble Beach.
On me dit qu’une fourgonnette remplie d’enfants arrivera sous peu. Le long d’une route très poussiéreuse (Lima reçoit environ 12mm de pluie chaque année) circule une fourgonnette blanche. Elle s’arrête à proximité de l’endroit où nous nous tenons et ma première pensée est “comment se fait-il que les portes de cette fourgonnette transportant les enfants de la communauté locale ne soient pas tombées?”
Les enfants sont surexcités et explosent en dehors de la fourgonnette.
Comme ils disent bonjour à leurs entraîneurs, trouvent leurs stations et organisent leur équipement, chaque junior—sans qu’on le lui demande—s’avance vers moi, me serre la main et me souhaite la bienvenue sur son parcours. Ont-ils été informés qu’un étranger était présent et qu’il fallait être poli? Non, d’autres visiteurs reçoivent le même traitement que moi.
San Bartolo est ma première expérience d’un parcours aux allées recouvertes de sable avec des verts qui sont un mélange de sable et d’huile. Seul le vert de pratique est recouvert de gazon. Selon les normes nord-américaines, cette communauté et ce club de golf seraient considérés comme pauvres.
Toutefois, il y a vraiment un sentiment de plaisir ici. Ces enfants expérimentent un plaisir sincère, significatif et durable. Ils travaillent également très fort à améliorer leur jeu.
Comme l’illustrent certaines photographies, il y a plusieurs outils didactiques et presque tous sont faits maison. Les enfants alternent entre la pratique des coups roulés, du jeu court, de l’élan complet, des sauts, de la technique de frappe, du lancer et du botté — c’est le développement à long terme de l’athlète (DLTA) en action. J’enverrais mes propres enfants dans ce programme n’importe quand.
Personnellement, un des moments forts de ma visite a été le privilège qui m’a été donné d’aider à remettre les prix mensuels aux juniors ayant le mieux travaillé. Ce qui rend cette présentation si différente de toutes les autres, c’est le fait que les juniors reçoivent un panier d’épicerie pour soutenir leur famille. À ce moment-là, j’ai eu de la difficulté à assimiler l’expérience — et je ne suis pas certain d’avoir réussi encore. Pour dire les choses simplement, je n’avais jamais expérimenté le golf de cette manière.
Après avoir discuté, avec l’aide d’un traducteur, avec l’entraîneur Luis, je ne suis pas certain qu’il est conscient de la qualité du programme qu’il dirige. Je le félicite et je sens le besoin d’avoir ma photo avec un vrai chef de file du golf.
**Des nouvelles de l’aile formation est un blogue hebdomadaire rédigé par différents membres du personnel du département national de la formation de la PGA du Canada**