Des nouvelles de l’aile  formation—Olympiques spéciaux Canada

Des nouvelles de l’aile formation—Olympiques spéciaux Canada

Par Glenn Cundari, Directeur technique

J’ai récemment participé à un événement qui m’a laissé sur mon appétit.

Beaucoup.

L’an prochain, le golf fera une première apparition aux Jeux mondiaux d’été des Olympiques spéciaux.

À quoi ressembleront les Jeux mondiaux d’été des Olympiques spéciaux à Los Angeles? Comment 177 pays, 7,000 athlètes et le plus gros événement présenté dans la cité des angles depuis les Olympiques d’été de 1984 sonneront ils?

Il faut spécifier, les Olympiques spéciaux ne sont pas des jeux paralympiques. Les athlètes qui participent aux programmes des olympiques spéciaux sont des athlètes ayant été identifiés comme souffrant "de déficiences intellectuelles".

La semaine dernière au Mayfield Golf Club de Caledon, Ont., j’ai eu le privilège de faire partie du personnel d’entraîneurs (dans un rôle de soutien aux entraîneurs de golf d’Équipe Canada) d’un des trois camps d’entraînement multisport d’Équipe Canada pour les Jeux mondiaux. Notre camp incluait le golf, l’haltérophilie, l’athlétisme et la gymnastique artistique.

Il y a eu beaucoup de sueur, des blessures et même quelques jurons confirmant que tout était sérieux. Pour les entraîneurs et les athlètes, la mission était simple: s’entraîner aussi fort que l’on pouvait.

Le chef de mission d’Équipe canada pour #LA2015, Johnny Byrne, a clairement établi les bases et le message à son équipe: il n’y a pas de raccourcis, d’excuses et rien ne doit être pris pour acquis.

J’ai également été témoin de comportement auxquels je ne m’attendais pas — des athlètes qui maternaient, prenaient soin et étaient empathiques envers leurs coéquipiers et les athlètes d’autres sports. À plus d’une occasion, j’ai vu des athlètes, au propre comme au figuré, aider un coéquipier à se relever, brosser ses vêtements et repartir dans le jeu de plus belle. Il ne faut pas rester au sol; l’entraînement doit être complété.

Tous les athlètes présents à ce camp voulaient être tenus responsables et être poussés au-delà de leur limite de confort par les entraîneurs. Trois journées débutées très tôt et terminées très tard ont permis de tester et d’entraîner les composantes techniques et tactiques. Tests physiques, nutrition, aspect médical, force et condition physique ainsi que sessions mentales ont été complétés.

Ces athlètes ne sont pas des athlètes des Olympiques spéciaux. Ces athlètes ne sont pas déficients intellectuels. Ce sont de véritables et solides athlètes.

Les gens d’Olympiques spéciaux Canada sont fiers de ce qu’ils accomplissent.

Et ils ont raison.

Ils ont maintenu le fragile équilibre entre le sport pour la vie, la santé et l’intégration et la poursuite de l’excellence au niveau international.

La PGA du Canada et ses membres devraient être également fiers du travail que nous accomplissons avec Olympiques spéciaux Canada et leurs entraîneurs.

Comme pays, à la fin juillet, nous devons tourner les yeux vers Los Angeles pour soutenir, inspirer et, plus important encore, applaudir notre équipe.

Comme je l’ai récemment gazouillé, les athlètes avec lesquels j’ai mangé, que j’ai entraîné et avec lesquels je me suis assis près d’un feu de camp auront changé ma vie beaucoup plus que moi la leur.

**Des nouvelles de l’aile formation est un blogue hebdomadaire rédigé par différents membres du personnel du département national de la formation de la PGA du Canada**